Qui suis-je?

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Je m’appelle Jean-Claude Briault. Au Collège, par blague de potache, mes amis m’ont surnommé « Gaby », et ce surnom m’est resté, me faisant devenir Jean-Claude « Gaby » Briault ! Pour le reste, disons que :

  •  Je suis issu de la diversité.
  •  Mon origine sociale est modeste. Pour autant, je défends l’esprit pionnier d’entreprise et la réussite économique.
  •  J’ai été marqué par le patriotisme profond de mes parents, et par un grand mouvement de jeunesse, le scoutisme.

Produit de la diversité. Pour quelle raison ? Je vais vous raconter mes origines. Vous comprendrez ! 

Mon grand père paternel est un véritable personnage de roman ! Français de métropole, il est arrivé en Nouvelle-Calédonie de Tessy-sur-Vire, dans la Manche, au début des années 1860. C’était un marin-aventurier qui a choisi de s’installer aux Nouvelles-Hébrides pour échapper à une condamnation dûe à quelques actions illégales avec le navire qu'il possédait... 

Il met en valeur un domaine de 1.500 hectares à Aoré et le Président de la République Sadi Carnot le grâcie suite à une requête de sa famille. En 1900, il devient le premier officier d'Etat civil de Santo où il mourra ... en pêchant à la dynamite dans le canal séparant Aoré de l'île de Santo.

Signe particulier. En ces années là, Jack London, le célèbre écrivain américain, avait effectué la traversée du Pacifique avec sa nouvelle épouse. Arrivé à Sydney, il avait vendu son voilier, le Snark. Racheté par mon grand père, le « Snark » a ainsi terminé sa vie aux Nouvelle-Hébrides ! 

Mon grand père avait pour femme une Mélanésienne, Lauralie. Leurs enfants sont revenus en Nouvelle-Calédonie dans les années 30. Ma tante Annie a épousé Isidore Genet, du clan Ineë, de Karikaté. J’ai donc des cousins germains à Païta.

Mon grand père maternel Tran Van Phuc était un tonkinois arrivé de Hanoi sous contrat en 1891, avec les Chan Dang. Il a rencontré ma grand mère Sariem, indonésienne arrivée de Jakarta en 1896, quelques années plus tard. Vers 1900, ayant obtenu sa résidence, il s’est installé à Yaté dont il fut l’un ou le premier boulanger. Ma mère y est née. 

Voilà pourquoi je me présente comme « issu de la diversité » !

D’origine modeste mais défenseur de l’entreprise et de la réussite économique

De retour de la guerre, mon père a construit de ses mains une maison en bois à Sainte Marie. Il n’y avait pas de logements sociaux à cette époque, chacun devait se débrouiller ! Il n’y avait pas non plus d’électricité à Sainte Marie…

J’en ai retiré la volonté de défendre l’esprit d’entreprise, l’esprit « pionnier » calédonien,  parce que la richesse économique est produite par la réussite des entreprises. Pour répartir avec justice cette richesse, il faut d’abord la produire … 

Patriotisme et scoutisme

J’ai grandi en étant marqué par deux valeurs :

-        Mon père, avec une vingtaine de compagnons avait rejoint le Général de Gaulle à Londres via Sydney, un peu avant le départ du Bataillon du Pacifique. Le patriotisme de tous ces héros que sont nos volontaires a fait que j’ai été élevé dans l’amour de la République et celui de la France.

-      Adolescent, j’ai eu la chance d’intégrer le scoutisme. La promesse solennelle que j’ai faite dans ce grand mouvement de jeunesse m’a engagé définitivement : servir Dieu, ma patrie et mon pays, aider mon prochain en toutes circonstances.

J’ai pour passions la musique, le sport, la langue française. La Francophonie l'est aussi et c'est pourquoi j'ai créé le Forum Francophone de la Francophonie dans le Pacifique, seule manifestation régionale de francophonie. 

Mais ma grande passion est celle de ma ville : Nouméa.

 

Pour en savoir plus, et notamment mon parcours politique, sur : Wikipedia

 


 

 

 Mes publications  :  4 livres 

  • Le premier "2018, la Fin de l'Accord de Nouméa - La solution est dans la France". J'y rappelle les conditions dans lesquelles la paix a été rétablie en Nouvelle-Calédonie. J'y décrit le processus des "accords" de Matignon d'abord, de Nouméa ensuite. Je livre mon avis sur les chemins possibles pour la Calédonie en affirmant ma conviction que le seule solution est au sein de la République Française.
     
  • Le second est un recueil de 13 "Fables Calédoniennes". Des écrits inédits, bien sûr, avec, les morales qui s'y rattachent. Par exemple, dans "Le nautou qui parlait trop", 
    "Un bon mot, un dessin, un joli trait d'humour,
    Valent bien mieux toujours
    Qu'un ennuyeux discours" ...     

Le troisième est "Caldiens".
Je prétends d'abord que "non kanak" n'est pas une identité, et que pour construire un vrai destin commun, les "non kanak" doivent bâtir leur identité. Sinon, ce pays sera en déséquilibre de reconnaissance identitaire, et certains calédoniens ne se sentiront jamais "enracinés" dans cette terre.
Je décris ce que j'estime être la culture calédonienne, culture régionale française : langue française régionale, artistes, mode de vie, cuisine, littérature, productions audiovisuelles, ... Je conclus en affirmant que nous -ceux qui sont nés ici, comme ceux qui n'y sont pas nés mais qui ont choisi d'y vivre- partageons une culture commune, et donc une vraie identité.
Ce groupe social, je l'appelle d'un mot inventé : "Caldiens". Pour moi, ainsi, les Calédoniens, par définition habitants de Calédonie, sont les "Kanak" et les "Caldiens". Et nous sommes tous de nationalité française.

 

Le quatrième est "L'impossible indépendance et le possible statut consensuel". Je raconte la naissance de la revendication d'indépendance, un soir de 1975, dans un grand hôtel parisien. J'y décris les ressorts de cette revendication et je rappelle les 4 années de guerre civile, de drames, d'incertitudes qui l'ont suivis.

Je dis pourquoi la Nouvelle-Calédonie ne sera pas indépendante. 

Ma conviction c'est que le statut consensuel et la décolonisation au sein de la puissance administrante sont les moyens de répondre à cette interpellation de l'Histoire, paisiblement, et sans quitter le vaste ensemble de liberté que constitue la France.

 

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